Roland Petit est le fils de Rose Repetto. Il se forme à l'école de ballet de l'Opéra de Paris auprès de Gustave Ricaux et Serge Lifar et entre dans le corps de ballet en 1940. Il fonde les Ballets des Champs-Élysées en 1945 et les Ballets de Paris en 1948, au Théâtre Marigny, avec Zizi Jeanmaire comme danseuse étoile, qui devient son épouse en 1954, et avec laquelle il a une fille Valentine Petit.
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En 1933, à l’age de 9 ans, il entre à l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris. En 1940 il est engagé dans le corps de Ballet de l’Opéra.

Parallèlement, il travaille chez Mme Rouzanne au studio Wacker 

Nommé “sujet” en 1943, il danse Carmelo dans L’amour sorcier de Serge Lifar. 

À vingt ans Roland Petit démissionne de l’Opéra. 

Il présente ses premières chorégraphies lors des “Soirées de la Danse” au Théâtre Sarah Bernhardt. C’est l’époque aussi où il fréquente les cours de Boris Kniaseff (initiateur d’une “barre à terre” classique). 

Roland Petit avec l’aide matérielle de son père crée en 1945, les “Ballets des Champs-Élysées” : Les Forains, Le Rendez-Vous, bientôt suivis du Jeune Homme et la Mort associent écrivains (Boris Kochno, Jacques Prévert, ou Jean Cocteau), décorateurs (Christian Bérard, Picasso, Brassaï , Georges Wackhevitch) et compositeurs (Henri Sauguet, ou Joseph Kosma), affirmant d’emblée une conception théâtrale du ballet, à laquelle Roland Petit demeurera fidèle.

En 1948 le chorégraphe laisse les “Ballets des Champs-Élysées” pour fonder les “Ballets de Paris - Roland Petit”, qui se produisent au Théâtre Marigny, il y créera entre autres, Les Demoiselles de la nuit pour Margot Fonteyn. 

L’année 1949 est marquée par la création de Carmen à Londres : Renée Jeanmaire devient Zizi.

L’année suivante Dame Ninette de Valois demande à Roland Petit de créer « Ballabile » pour le Royal Ballet de Londres. 

En Avril 1951 Les demoiselles de la nuit et Le Jeune Homme et la mort entrent au répertoire de l’American Ballet Theater, la Première représentation a lieu au Metropolitan Opera House de New York avec pour Les demoiselles de la nuit : Collette Marchand (Agatha, the White Kitten), John Kriza (Young Musician), Eric Braun (Cat Baron de Grotius), Angela Velez (Black Cat) et pour Le jeune homme et la mort: Jean Babilée  et  Nathalie Philippart.

 

A Londres, encore, il collabore avec Orson Welles pour The Lady in the Ice (1953).

 

Une carrière internationale s’ouvre devant lui : Hollywood l’invite pendant quatre ans. Roland Petit y tourne Hans Christian Andersen (avec Zizi Jeanmaire et Dany Kaye) en 1952, Daddy long legs (avec Fred Astaire et Leslie Caron) en 1954, Anything Goes (avec Zizi Jeanmaire et Bing Crosby) en 1955.

 

A son retour des Etats-Unis, Roland Petit adapte la comédie musicale américaine au goût français et monte “la Revue des Ballets de Paris” au Théâtre de Paris puis à l’Alhambra (1956-1959).

 

Il met en scène Patron, opérette de Marcel Aymé (musique de Guy Béart, décors et costumes de Bernard Buffet) au Théâtre Sarah-Bernhardt (1960), et tourne Black Tights (1-2-3-4 ou les collants noirs) avec Zizi Jeanmaire, Moira Shearer et Cyd Charisse en 1960.

 

La même année le Royal Ballet de Copenhague lui demande de remonter Carmen, cette compagnie donnera en tout plus de 500 représentations de ce ballet.

 

En 1961 dans La Revue, Zizi (dans les costumes d’Yves Saint-Laurent) explose à l’Alhambra avec Mon truc en plumes (Chorégraphie de Roland Petit, Paroles de Bernard Dimey, musique de Jean Constantin).

 

La même année il crée La Chaloupée pour Erik Bruhn à l’Opéra de Copenhague.

 

En 1965, après de nombreuses tournées avec les “Ballets de Paris”, Roland Petit est invité, à la demande de Georges Auric alors Administrateur, à revenir à l’Opéra de Paris vingt ans après l’avoir quitté, il y créera Adages et Variations, et Notre Dame de Paris.

 

Cette même année il remontera Carmen pour le PACT à Johannesburg.

 

Retour également au Théâtre des Champs-Elysées, en 1966, pour l’Eloge de la Folie, avec les “Ballets de Paris”.

De 1967 à 1969, il réalise des chorégraphies au Royal ballet de Londres pour Rudolf Noureev et Margot Fonteyn, et à la Scala de Milan : Estasi (Scriabine) pour Rudolf Noureev et Luciana Savignano. 

 

En 1970, il accepte la Direction de la Danse à l’Opéra de Paris, mais il démissionne au bout de six mois. 

Il reprend le Casino de Paris et y monte deux grands spectacles : 

La Revue, puis Zizi je t’aime (décors et costumes d’Erté, Yves Saint Laurent, Vasarély, Guy Pellaert, César /Chansons de Jean-Jacques Debout, Guy Béart,Jean Férrat, Michel Legrand, Serge Gainsbourg). Le 1er Janvier 1976, malgré le succès, les lourdes charges fiscales contraignent Roland Petit et Zizi Jeanmaire à abandonner l’entreprise. 

Entre-temps en 1972, le maire de Marseille, Gaston Defferre, l’invite à venir dynamiser la compagnie de l’Opéra Municipal.  

 

Prenant leur autonomie, les “Ballets de Marseille” sont créés. 

Premier spectacle de la compagnie au Festival d’Avignon de 1972 : 

Allumez les étoiles (d’après Maïakovski).  

 

En 1981 les “Ballets de Marseille” prennent le nom de “Ballet National de Marseille-Roland Petit”, et parcourt le monde. 

 

Roland Petit crée pour cette compagnie, des oeuvres magistrales telles que : Pink-floyd ballet (1972), La Rose malade (1973), L’Arlésienne (1974), Proust ou les intermittences du coeur (1974), Septentrion (1975), Coppélia (1975), La nuit transfigurée (1976), Casse noisette (1976), A la mémoire d’un ange (1977),  La Dame de Pique (1978), La Chauve-souris (1979), Parisianna (1979), Les Amours de Franz (1981), Les Contes d’Hoffmann (1982), Le Mariage du ciel et de l’enfer (1984), La Symphonie fantastique (1985), Le Chat botté (1985), Ma Pavlova (1986), Tout Satie (1988), Valentine’s love songs (1988), Le Diable Amoureux (1989), La belle au bois dormant (1990), 

Charlot danse avec nous (1991), Mère Méditerranée (1992), Le Guépard (1994), Chéri (1996), Le Lac des cygnes et ses maléfices (1998). 

 

En Décembre 1981, Carmen entre au répertoire de l’American Ballet Theater, alors sous la direction de Mikhail Baryshnikov, la première a lieu au Kennedy Center for the Performing Arts de Washington avec : Natalia Makarova (Carmen), Mikhail Baryshnikov (Don Jose), Victor Barbee (Escamillo) 

 

Roland Petit continuera de se partager entre sa compagnie à Marseille et le Ballet de l’Opéra de Paris, l’American Ballet Theater, le Staats-Oper et le Deutch-Oper de Berlin, la Scala de Milan, et le Music-hall pour Zizi Jeanmaire au Casino de Paris de 1970 à 1974 et à Bobino (1977), Zizi aux bouffes du Nord (1989) - Zizi au Zenith (1995) et le Théâtre (mise en scène de Marcel et la belle excentrique, piece tirée de l’oeuvre de Marcel Jouhandeau, pour Zizi Jeanmaire et Michel Duchaussoy -1992. La Voix humaine de Jean Cocteau, pour Alessandra Ferri au Téatro Studio à Milan -1994. 

 

En 1992, il obtient des autorités de tutelle la possibilité d’un prolongement pédagogique à son travail, avec la création de l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille, dont les locaux dessinés par l’architecte Roland Simounet abritent également le “Ballet National de Marseille”.

 

 

Après avoir dirigé le “Ballet National de Marseille” pendant vingt-six ans, Roland Petit quitte cette compagnie en mars 1998 à l’issue des représentations de sa dernière création à Marseille : Le Lac des Cygnes et ses maléfices.

 

Depuis son départ de Marseille, il continue de créer de nouveaux ballets, et remonte ses oeuvres à travers le monde dans les compagnies, telles que : 

Le Ballet de l’Opéra de Paris, Le San-Francisco Ballet, Asami Maki Ballet à Tokyo, le Téatro Colon de Buenos Aires, la Scala à Milan, le K. Ballet Company de Tetsuya Kumakawa à Tokyo, le Ballet National de Nancy, le Ballet du San-Carlo de Naples, la compagnie du Maggio Fiorentino à Florence, le New National Theater de Tokyo. 

 

 

Il a créé Clavigo pour Nicolas Leriche à l’Opéra de Paris en Octobre 1999, le spectacle de Zizi Jeanmaire en Novembre 2000 pour l’Amphithéâtre de L’Opéra Bastille.

 

Il a créé en Juillet 2001 pour le Tokyo Asami Maki Ballet “The Duke Ellington Ballet” en coproduction avec le Téatro San-Carlo de Naples. 

 

En Octobre 2001 il est invité à Moscou par le Théâtre du Bolchoï pour une création d’après “La Dame de Pique” nouvelle d’Alexandre Pouchkine sur la symphonie “Pathétique” de Piotr Ilitch Tchaïkowsky.  

 

En Janvier 2002 il règle la mise en scène du spectacle musical “Délits d’Ivresse” sur des textes de sa fille Valentine Petit, et des musiques de Richard Galliano à l’Auditorium de Saint Germain des Prés à Paris.

 

En Septembre 2002, il est invité par le New National Theater de Tokyo à remonter le ballet “La Chauve Souris” dans de nouveaux décors signés Jean-Michel Wilmotte.

 

En Février 2003 il est invité à Moscou par le Théâtre du Bolchoï pour la reprise de son ballet “Notre Dame de Paris”.

 

En Mars 2003 au New National Theater de Tokyo reprise du ballet « Erik Satie Ballet » pour la compagnie Asami Maki Ballet puis en Août 2003 au Bunkamura à Tokyo reprise de « Notre Dame de Paris » et « Duke Ellington Ballet » toujours pour la compagnie Asami Maki Ballet.

 

En Octobre 2003 l’Opéra de Paris remonte le ballet Clavigo créé en 1999 et repris à l’Opéra pour la troisième fois depuis sa création. 

 

En Décembre 2003 Roland Petit est invité par la Scala de Milan pour remonter son ballet “La Chauve Souris”

 

En février 2004 il remonte « Pink-Floyd Ballet » pour la compagnie Asami Maki Ballet au NHK hall de Tokyo puis, toujours à Tokyo, « Le Jeune Homme et la mort » pour le K-Ballet Company.

 

En Mars 2004 il crée, au Théâtre Jean Vilar de Suresnes, un spectacle dans lequel il retrace quelques-uns des moments les plus marquants de sa carrière : « Roland Petit raconte…Les chemins de la création ». Ce spectacle est donné en tournée ce même mois en France et en Octobre 2004 en Russie au Théâtre du Bolshoï de Moscou

 

En Avril 2004 au Teatro San Carlo de Naples il remonte son ballet « L’Arlésienne »

 

En Août 2004 pour le K-Ballet Company il remonte « Carmen »


En Mai 2005 Spectacle pour l’Exposition 2005 Aichi de Nagoya, en Juin 2005 « Ma Pavlova »  au Teatro San Carlo de Naples.

 

En Juillet 2005, reprise de « L’arlésienne », « Le Jeune Homme et la Mort » et « Carmen »  à L’Opéra de Paris.


En Novembre 2005 “Le jeune Homme et la Mort”, “L’Arlésienne” et “Carmen” pour Le Ballet National de Chine à Pékin.

 

En Décembre 2005, Création du « Bon Petit diable »  sur des textes de Valentine Petit et des musiques de Richard Galliano, au Théâtre Jean Vilar de Suresnes

 

En Juin 2006  «Pink Floyd Ballet» pour le Ballet National de Chine à Pékin, Enregistrement à Tokyo du DVD «Le Jeune Homme et la mort» dansé par Tetsuya Kumakawa. « Notre Dame de Paris » au New National Theater de Tokyo, Tournée en Espagne avec  «Pink Floyd Ballet» et le Asami Maki Ballet.

 

En septembre 2006 Soirée de danse Roland Petit au Théâtre des Champs Elysées suivi d’une tournée en Asie ( Shanghaï, Taipeï, Hong-Kong, Tokyo Nagoya, Hiroshima, Fukuoka, Sapporo, Marioka, Osaka, Yokohama).  

 

En décembre 2006 Spectacle Roland Petit et ses stars eu Mégaron Theater d’Athènes.

 

En Mars 2007 “Proust ou les Intermittences du coeur” entre au répertoire du Ballet de l’opéra de Paris, et  en Mai 2007 “Coppelia” entre au répertoire de la compagnie du New National Theater de Tokyo.  Il reçoit l’Award “A life for dance” au festival International de danse de Miami en septembre 2007.

 

“Soirée Roland Petit” au Grand Théâtre de Genève en Janvier 2008.

 

L’Opéra de Paris en collaboration avec le Musée d’Arts et d’Histoire de Genève organise une large exposition sur sa carrière à l’Opéra de Paris de Janvier à Avril 2008.

 

En Février 2008 le Gouvernement  Chinois lui rend un hommage pour “Sa contribution au développement de la danse en Chine”

 

Création de “Last Paradise” pour le ballet national de Chine à Pékin en Mai 2008

 

Soirée Roland Petit au “Palau de les arts Reina Sofia” à Valencia en Juillet 2008

 

En juillet et Août 2008 Tournée en Espagne avec “Duke Ellington Ballet” dansé par la compagnie Japonaise “Tokyo Asami Maki Ballet”.

 

“Soirée Roland Petit” composée de trois de ses principaux ballets: “Carmen” “Arlésienne” et “Le Jeune Homme et la mort” à La Scala de Milan en  septembre 2008.

 

"La Chauve Souris" pour le  ballet de l’Opéra de Vienne en Janvier 2009  et une grande tournée au Japon en Avril 2009 avec " Soirée Roland Petit" 

 

"Coppelia" est entré  au répertoire du Aalto Ballet de Essen en Allemagne en Juin 2009, "Pink floyd Ballet" à la Scala de Milan en Juin 2009 et "Proust ou les intermittences du coeur ” repris à l'opéra de Paris.

 

En Mars 2010 "Coppelia" au Teatro Massimo de Palerme  (Sicile) , en Mai   “L' Arlésienne “ et “Carmen” à  l'Opéra Municipal de Rio de Janeiro (Brésil) , et Soirée Roland Petit à Catania (Sicile), En Juin, "Le Jeune Homme et la mort" au Bolshoï,  en Juillet “L'Arlésienne “ “Le Jeune Homme et la mort” et “Carmen” pour le Korean  National Ballet à Seoul., Septembre, Le Rendez-Vous, Le Loup et Le jeune homme et la mort à l'Opéra de Paris,  Octobre, Carmen pour the Pensilvania Ballet à Philadelphie (USA), Novembre, Soirée Roland Petit à St Petersbourg,  Décembre "L'Arlésienne" et "Carmen" pour l'Opéra de Rome.

 

En Janvier 2011 “Carmen”  et  “L'Arlésienne” à Bari (Italie) "Carmen" à Novosibirsk (Sibérie) , L'Arlésienne et Carmen à Rio de Janeiro (Teatro Municipal de Rio) , L'Arlésienne, Le Jeune Homme et la mort et Carmen, pour L'English National Ballet de Londres

 

Roland Petit décède le 10 juillet 2011 à l'âge de 87 ans à Genève, d'une "leucémie foudroyante". 

Son épouse , sa fille ainsi que ses proches collaborateurs s'attachent désormais à préserver et à faire perdurer son oeuvre de par le monde.

 

En 2012 : "La Chauve-Souris" pour le  New National theater of Tokyo en février, "L'Arlésienne" au Staats-Oper de Vienne en février , "Notre Dame de Paris" pour le Asami Maki Ballet au New National theater de Tokyo en février

"La Chauve-Souris" au San Carlo de Naples en Avril, "Coppélia" au Théâtre Stanislawsky de Moscou en Juillet,

"Duke Ellington ballet" pour le Asami Maki Ballet au New National theater de Tokyo en Novembre.

 

En 2013 : "Notre Dame de Paris" pour La Scala di Milano en février, "Le Rendez-vous" "Le Loup" et "Carmen" à L'Opéra de Paris Garnier en Mars, "Le Jeune Homme et la mort" pour l'English National Ballet au Coliseum de Londres en Avril, "L'Arlésienne" et "Carmen" pour l'Opéra de Rome aux Thermes de Caracalla en Juillet , "Coppelia"  pour l'Opéra de Rome en septembre, " L'Arlésienne", "Le Jeune homme et la mort" et  "Carmen" à l'Opéra de Séoul en Octobre .

 

En 2014: "La Rose Malade" à La Scala de Milan en Janvier, "Carmen" au San Jose Ballet en Mai , "Le Jeune Homme et la mort" et "Pink-floyd ballet" à La Scala di Milano en Mai / Juin, "Notre Dame de Paris" à L'Opéra de Paris Bastille en Juin / Juillet, "La Chauve Souris" au National Ballet of China en Septembre, "Les Forains" au Ballet du Capitole de Toulouse en Octobre, "Le Jeune Homme et la mort" pour le Ballet de Santiago de Chili en Novembre

 

En 2015 : « Le Jeune Homme et la mort » pour Le Maggio Fiorentino à l’opera de Florence en Mars, « Pink Floyd Ballet » aux Thermes de Caracalla à Rome en Juin, « Soirée Roland Petit » au Festival des deux mondes de Spoleto,  «Coppelia» à l’Opéra de Rome en Octobre, «L’Arlésienne »  et «Carmen» à l’Opéra de Lyon en Novembre

 

En 2016 : «Coppelia» au Teatro San Carlo de Naples en Avril puis en tournée à l’Opéra de Trieste et l’Opéra de Parme, «Soirée Roland Petit» au Teatro Luciano Pavarotti de Modena en Avril,         «Notre Dame de Paris» pour le Asami Maki Ballet de Tokyo, «Soirée Roland Petit» au Teatro Massimo de Palerme, «Notre Dame de Paris» à l’Opéra d’Astana au Kazakhstan en Juin. 

« L’Arlésienne » pour le Ballet Nice Méditerranée, « La Chauve Souris » de Roland Petit pour le ballet de l’Opéra de Rome.

En 2017« La Chauve Souris » avec le ballet de l’Opéra de Rome au Théâtre des Champs Elysées à Paris. « L’Arlésienne » et « Carmen » pour le Royal New Zealand Ballet à Wellington et en tournée en Nouvelle Zealande. « Coppélia » à Tokyo pour le Ballet du New National Theater.

« Pink-Floyd ballet » pour le San Carlo de Naples au Festival de Granada puis au Teatro san Carlo de Naples

« Soirée Roland Petit » pour le ballet de l’Opéra de Rome avec «  L’Arlésienne », «  Le Jeune Homme et la mort » et « Carmen ».

« L’Arlésienne » et «  Carmen » pour le ballet de l’Opéra National de Lyon.

En 2018 : « Pink floyd Ballet » de Roland Petit pour L’Opera de Rome. 

« Les Forains », « L’Arlésienne » et « Carmen » pour le Théâtre du Capitole de Toulouse. "Soirée Roland Petit" à Lucca et à Massy avec le ballet de l'Opéra de Rome
"Bolero" pour le Tokyo ballet 

En 2019 :  "L'Arlésienne" à Tokyo pour le K-Ballet Company, "Carmen" à Lisbonne et à Porto en tournée avec le Ballet National de Chine, 


 

 

LES DISTINCTIONS

 

En juin 2003 à Moscou il reçoit des mains du Président Vladimir Poutine le prix d’état russe. Pour son ballet “La Dame de Pique” prix qui récompense : « Une oeuvre remarquable et originale contribuant au développement de la culture russe ».

 

En Février 2004 Roland Petit reçoit du ministre Japonais de la culture « The Order of the Rising Sun, Gold Rays » pour : « Sa contribution sans précédent dans l’histoire du ballet »

 

En Novembre 2004 il reçoit du Président de la République Française Monsieur Jacques Chirac les insignes de Commandeur de la légion d’honneur.

 

En 2006 il reçoit les honneurs du gouvernement Chinois pour la transmission de ses ballets “Carmen”, le Jeune Homme et la Mort”, “l’Arlésienne” et “Pink-floyd Ballet” au Ballet National de chine à Pekin.

 

 

Il est : 

 

Chevalier des arts et des lettres (26 Mars 1962)

Chevalier de la Légion d’honneur (12 Juillet 1974)

Officier des arts et lettres (10 Novembre 1978)

Officier de l’ordre national du mérite (23 Juillet 1983)

Officier de la légion d’honneur (31 Décembre 1992)

Commandeur de l’ordre national du mérite (14 Mai 2001)

Commandeur de la légion d’honneur (12 Novembre 2004)

 

 

PUBLICATIONS

 

°Ballet National de Marseille Roland Petit (Editions Albin-Michel)

(livre de photos) introduction Edmonde Charles-Roux

 

°Roland Petit L’avant-scène Ballet-Danse  par Gérard Mannoni  (1985)

 

°Roland Petit Un chorégraphe et ses Peintres par Gérard Mannoni (Editions Hatier) (1990)

 

°Roland Petit Un chorégraphe et ses danseurs par Gérard Mannoni (Editions Plume)    (1992)

 

 

Il a publié quelques notes et souvenirs :

 

°J’ai dansé sur les flots (1993) Editions Grasset

 

°Temps liés avec Noureev (1998) Editions Grasset 

 

°Roland Petit Rythme de vie entretiens avec Jean Pierre Pastori (Edition la bibliothèque des Arts)  (2003)

 

 

 

CITATIONS

 

Marcel Schneider. 1975

Petit est un veritable homme de théâtre : il a le sens du spectacle, de la danse théâtrale, de la poésie exprimée par les mouvements du corps humain quand viennent les mettre en valeur les arts associés de la musique et de la peinture...

Il veut aussi enrichir le patrimoine de la culture par les moyens d’expression propres à la danse et contribuer pour sa part à la vocation humaniste de l’artiste créateur. 

 

 

Marcel Schneider

Roland Petit reste fidèle à lui même, ce qui est la règle d’or.

Sa démarche n’est pas celle du développement continu, de la lente et irréversible transformation vers une nouveauté et un progrès conçus comme valeurs absolues, mais celle de l’incessante reprise, avec l’espoir de viser juste et de faire mouche.

Son but, c’est d’atteindre à la poésie chorégraphique.

 

Marcel Schneider . 1999

A tous ceux qu’intéressent le caractère et la personnalité de Roland Petit, je recommande un mince volume de souvenirs paru chez Grasset en 1998 “Temps liés avec Noureev”. Ils y apprendront tout ce qu’ils désirent savoir sur une figure légendaire de la danse Française.

 

Marcel Schneider

Il sait allier le noble et le léger, le légendaire et le quotidien. Il concilie les contraires, donnant du mystère à ce qui divertit et de la grandeur à ce qui passe.

La littérature lui sert d’aliment spirituel: c’est un tremplin pour sa fantasmagorie personnelle.

La poésie décuple ses forces.

 

Marcel Schneider

Roland Petit est le seul artiste à notre époque qui estime essentiel le lien entre la littérature et la danse. Il est le seul à donner un équivalent scénique et chorégraphique aux chefs d’oeuvre de la littérature universelle . Victor Hugo (Notre Dame de Paris), Prosper Mérimée (Carmen), Marcel Proust (A la recherche du temps perdu, intermittences du coeur), Erasme (Eloge de la folie), Lautréamont (Les Chants de Maldoror ), Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac).

 

Marcel Schneider

Quand on sait que surtout en France la mode régit tout, on comprend pourquoi à l’automne 1945 il FALLAIT AVOIR vu au Théâtre des Champs-Elysées les ballets du même nom.

 

 

# Marcel Schneider est romancier, essayiste, fin connaisseur de la littérature fantastique, passionné de musique et grand amateur de danse.

Il a publié des études sur Schubert et Wagner, et reçu plusieurs distinctions::

Le prix littéraire du Prince Pierre de Monaco en 1980

Le grand prix Paul Morand de l’Académie Française en 1997

Marcel Schneider est membre du jury du prix Médicis depuis 1965 et en a été président de 1976 à 1996.

Il a tenu aussi dans différents journaux une chronique musicale.

Il collabore aujourd’hui au Figaro Littéraire.

 

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Jean Cau 1965 (Programme pour la création de Notre Dame de Paris en décembre 1965)

 

Notre Dame de Paris flambe grâce au pyromane Roland Petit.

A grand pans dans le crépitement des flammes, la vieille cathédrale s’écroule, mais surgie des ruines, une autre cathédrale s’érige. C’est la même, c’est une autre: nous sommes invités à cette mort et à cette résurrection.

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Yves Saint Laurent 1996 à propos de “Notre Dame de Paris”.

Dés sa création ce fut un succès, aujourd’hui, c’est un classique.

Classique de la modernité, de l’invention, de l’imagination.

 

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Alvin Ailey 1970.

Je dois tout à Roland Petit. Nous devons tout à Roland Petit. Nous tous qui voulions dire quelque chose avec la danse.

Roland Petit a su traduire sur scène des poèmes avec leur poésie, des histoires avec leur morale et avec “Carmen”, il a ouvert la voie à toute la danse américaine.

La France ne saura jamais tout ce que nous devons à Roland Petit. Mais le sait-il lui même ! .

 

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Mikhaïl Baryshnikov 1997

The work of Roland Petit is a crucial link in the chain of the development of dance theatre and story ballets around the world.

His daring, and always the singular theatrical view he contributes, in collaboration with the important composers, scenic artists, and outstanding dancers of our time, are the signs of his extraordinary talent and seals his place in dance history.

 

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Renè Sirvin (Le Figaro 25 mai 1992)

Il y eut “Giselle” en 1840 et “Carmen” un siècle plus tard. Les deux chefs d’oeuvre du ballet narratif français.

Deux drames d’amour dans la mort. Quarante trois ans après sa création, et toujours aussi actuel, le ballet de Roland Petit produit le même coup de fouet, le même enthousiasme.

La chorégraphie si nouvelle pour l’époque a inspiré des générations de créateurs, mais personne n’a fait mieux dans le genre et “Carmen” reste unique.

 

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Clive Barnes (New York post 1983)

Petit has a real claim to being regarded as one of the masters of the 20th Century Ballet.

His time has come. Petit is Petit, but not as Petit as all that.

Vive - as those clever French say - his difference !

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Jean Robin 1984 

(co-directeur avec Boris Kochno des Ballets des Champs Elysées  à partir de 1948 après le départ de R. Petit)

Pour moi Roland Petit est le meilleur chorégraphe français et l’un des meilleurs du monde.

C’est un chorégraphe d’instinct. Il crée un ballet en trois ou huit jours. 

Je ne l’ai jamais vu prendre de notes (ce qui ne veut pas dire qu’il ne le faisait pas).

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Fred Astaire

My best wishes always to you Roland and again I must mention how much I did enjoy we enjoyed way back in 1954.

It was great working with such a fine artist as you.

Sincerely.

 

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Jean Cocteau 1945

Il ne nous restait que les cendres du Phénix inoubliable de Serge de Diaghilev.

De nouveau le voilà qui groupe les peintres, les chorégraphes, les danseurs, autour de Roland Petit.

Le mercure dispersé se rassemble et forme un bloc qui vibre et qui étincelle.

 

Charles Chaplin 1960

Dear Roland Petit

I hope I have the pleasure of seeing your new ballet.

Anything you do is always exciting and fresh.

Sincerely.

 

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René Sirvin (Le Figaro 1993)

Quel chorégraphe français peut aujourd’hui s’honorer d’un tel palmarès ?

Quel jeune de moins de 30 ans a donné une création qui dans cinquante ans fera encore sensation et s’inscrira en lettre d’or dans le patrimoine national ?

Roland Petit est bien le plus doué des jeunes chorégraphes français, sans égal aujourd’hui, hélas !

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Clement Crisp. Financial Times 1997

Petit’s work is marked by an essentially elegance and sense of style.

He is a supreme craftsman in a nation where a craftsman’s skill has always earned acclaim.

Knowing how is one thing.

Doing it with grace and panache - the Petit way - is another and ever better thing.

 

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Ottavio Roca (San Francisco chronicle 1995)

They’re sexy, they’re French, and they dance brilliantly.

Petit’s dramatic ballets most often come from intensely personal involvement with his subject, obsessions that have given rise to some of the great ballets of our century.

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Eugène Chaplin(Le provençal décembre 1991) 

Chaplin a vu danser Charlot.

Eugène, cinquième du nom, est venu spécialement de Suisse pour découvrir le ballet de Roland Petit qui donne des ailes à son immortel papa:” Le plus beau cadeau de Noël, qu’il n’a jamais eu”

Il y a un peu plus de deux ans, Roland Petit m’a téléphoné pour me faire part de son projet, créer un ballet dont mon père serait le fil conducteur.

J’ai tout d’abord pensé que ce serait irréalisable, mais connaissant la réputation du chorégraphe, me souvenant que mon père lui vouait une sincère amitié, j’ai désiré en savoir plus. Dés que j’ai eu Roland Petit en face de moi, j’ai su qu’il irait jusqu’au bout. J’ai été très surpris de la connaissance qu’il avait de l’oeuvre de mon Chaplin; je lui ai simplement suggéré d’écouter certaines musiques composées par mon père, que nous avions enregistrées et qui sont fort peu connues.

La façon dont il les a utilisées me cloue d’admiration. Je ne m’attendais pas à un tel hommage. Dans ce spectacle tout m’a fasciné et Luigi Bonino, qui fait plus que danser, qui EST Charlot, m’a bouleversé.

Ce ballet, créé à quelques jours de Noël, alors que papa est mort dans la nuit d’un 25 décembre  constitue le plus beau cadeau qu’il n’aura jamais eu.

Je n’ai qu’un regret c’est de n’avoir pas amené mes deux aînés (9 ans et 5 ans) avec moi: ils auraient vu leur grand père tel que moi, l’un de ses fils, je ne l’avais encore connu : universel et ... rafraîchi”

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Biographie

En 1933, à l’age de 9 ans, il entre à l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris. En 1940 il est engagé dans le corps de Ballet de l’Opéra.

Parallèlement, il travaille chez Mme Rouzanne au studio Wacker 

Nommé “sujet” en 1943, il danse Carmelo dans L’amour sorcier de Serge Lifar. 

À vingt ans Roland Petit démissionne de l’Opéra. 

Il présente ses premières chorégraphies lors des “Soirées de la Danse” au Théâtre Sarah Bernhardt. C’est l’époque aussi où il fréquente les cours de Boris Kniaseff (initiateur d’une “barre à terre” classique). 

Roland Petit avec l’aide matérielle de son père crée en 1945, les “Ballets des Champs-Élysées” : Les Forains, Le Rendez-Vous, bientôt suivis du Jeune Homme et la Mort associent écrivains (Boris Kochno, Jacques Prévert, ou Jean Cocteau), décorateurs (Christian Bérard, Picasso, Brassaï , Georges Wackhevitch) et compositeurs (Henri Sauguet, ou Joseph Kosma), affirmant d’emblée une conception théâtrale du ballet, à laquelle Roland Petit demeurera fidèle.

En 1948 le chorégraphe laisse les “Ballets des Champs-Élysées” pour fonder les “Ballets de Paris - Roland Petit”, qui se produisent au Théâtre Marigny, il y créera entre autres, Les Demoiselles de la nuit pour Margot Fonteyn. 

L’année 1949 est marquée par la création de Carmen à Londres : Renée Jeanmaire devient Zizi.

L’année suivante Dame Ninette de Valois demande à Roland Petit de créer « Ballabile » pour le Royal Ballet de Londres. 

En Avril 1951 Les demoiselles de la nuit et Le Jeune Homme et la mort entrent au répertoire de l’American Ballet Theater, la Première représentation a lieu au Metropolitan Opera House de New York avec pour Les demoiselles de la nuit : Collette Marchand (Agatha, the White Kitten), John Kriza (Young Musician), Eric Braun (Cat Baron de Grotius), Angela Velez (Black Cat) et pour Le jeune homme et la mort: Jean Babilée  et  Nathalie Philippart.

 

A Londres, encore, il collabore avec Orson Welles pour The Lady in the Ice (1953).

 

Une carrière internationale s’ouvre devant lui : Hollywood l’invite pendant quatre ans. Roland Petit y tourne Hans Christian Andersen (avec Zizi Jeanmaire et Dany Kaye) en 1952, Daddy long legs (avec Fred Astaire et Leslie Caron) en 1954, Anything Goes (avec Zizi Jeanmaire et Bing Crosby) en 1955.

 

A son retour des Etats-Unis, Roland Petit adapte la comédie musicale américaine au goût français et monte “la Revue des Ballets de Paris” au Théâtre de Paris puis à l’Alhambra (1956-1959).

 

Il met en scène Patron, opérette de Marcel Aymé (musique de Guy Béart, décors et costumes de Bernard Buffet) au Théâtre Sarah-Bernhardt (1960), et tourne Black Tights (1-2-3-4 ou les collants noirs) avec Zizi Jeanmaire, Moira Shearer et Cyd Charisse en 1960.

 

La même année le Royal Ballet de Copenhague lui demande de remonter Carmen, cette compagnie donnera en tout plus de 500 représentations de ce ballet.

 

En 1961 dans La Revue, Zizi (dans les costumes d’Yves Saint-Laurent) explose à l’Alhambra avec Mon truc en plumes (Chorégraphie de Roland Petit, Paroles de Bernard Dimey, musique de Jean Constantin).

 

La même année il crée La Chaloupée pour Erik Bruhn à l’Opéra de Copenhague.

 

En 1965, après de nombreuses tournées avec les “Ballets de Paris”, Roland Petit est invité, à la demande de Georges Auric alors Administrateur, à revenir à l’Opéra de Paris vingt ans après l’avoir quitté, il y créera Adages et Variations, et Notre Dame de Paris.

 

Cette même année il remontera Carmen pour le PACT à Johannesburg.

 

Retour également au Théâtre des Champs-Elysées, en 1966, pour l’Eloge de la Folie, avec les “Ballets de Paris”.

De 1967 à 1969, il réalise des chorégraphies au Royal ballet de Londres pour Rudolf Noureev et Margot Fonteyn, et à la Scala de Milan : Estasi (Scriabine) pour Rudolf Noureev et Luciana Savignano. 

 

En 1970, il accepte la Direction de la Danse à l’Opéra de Paris, mais il démissionne au bout de six mois. 

Il reprend le Casino de Paris et y monte deux grands spectacles : 

La Revue, puis Zizi je t’aime (décors et costumes d’Erté, Yves Saint Laurent, Vasarély, Guy Pellaert, César /Chansons de Jean-Jacques Debout, Guy Béart,Jean Férrat, Michel Legrand, Serge Gainsbourg). Le 1er Janvier 1976, malgré le succès, les lourdes charges fiscales contraignent Roland Petit et Zizi Jeanmaire à abandonner l’entreprise. 

Entre-temps en 1972, le maire de Marseille, Gaston Defferre, l’invite à venir dynamiser la compagnie de l’Opéra Municipal.  

 

Prenant leur autonomie, les “Ballets de Marseille” sont créés. 

Premier spectacle de la compagnie au Festival d’Avignon de 1972 : 

Allumez les étoiles (d’après Maïakovski).  

 

En 1981 les “Ballets de Marseille” prennent le nom de “Ballet National de Marseille-Roland Petit”, et parcourt le monde. 

 

Roland Petit crée pour cette compagnie, des oeuvres magistrales telles que : Pink-floyd ballet (1972), La Rose malade (1973), L’Arlésienne (1974), Proust ou les intermittences du coeur (1974), Septentrion (1975), Coppélia (1975), La nuit transfigurée (1976), Casse noisette (1976), A la mémoire d’un ange (1977),  La Dame de Pique (1978), La Chauve-souris (1979), Parisianna (1979), Les Amours de Franz (1981), Les Contes d’Hoffmann (1982), Le Mariage du ciel et de l’enfer (1984), La Symphonie fantastique (1985), Le Chat botté (1985), Ma Pavlova (1986), Tout Satie (1988), Valentine’s love songs (1988), Le Diable Amoureux (1989), La belle au bois dormant (1990), 

Charlot danse avec nous (1991), Mère Méditerranée (1992), Le Guépard (1994), Chéri (1996), Le Lac des cygnes et ses maléfices (1998). 

 

En Décembre 1981, Carmen entre au répertoire de l’American Ballet Theater, alors sous la direction de Mikhail Baryshnikov, la première a lieu au Kennedy Center for the Performing Arts de Washington avec : Natalia Makarova (Carmen), Mikhail Baryshnikov (Don Jose), Victor Barbee (Escamillo) 

 

Roland Petit continuera de se partager entre sa compagnie à Marseille et le Ballet de l’Opéra de Paris, l’American Ballet Theater, le Staats-Oper et le Deutch-Oper de Berlin, la Scala de Milan, et le Music-hall pour Zizi Jeanmaire au Casino de Paris de 1970 à 1974 et à Bobino (1977), Zizi aux bouffes du Nord (1989) - Zizi au Zenith (1995) et le Théâtre (mise en scène de Marcel et la belle excentrique, piece tirée de l’oeuvre de Marcel Jouhandeau, pour Zizi Jeanmaire et Michel Duchaussoy -1992. La Voix humaine de Jean Cocteau, pour Alessandra Ferri au Téatro Studio à Milan -1994. 

 

En 1992, il obtient des autorités de tutelle la possibilité d’un prolongement pédagogique à son travail, avec la création de l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille, dont les locaux dessinés par l’architecte Roland Simounet abritent également le “Ballet National de Marseille”.

 

 

Après avoir dirigé le “Ballet National de Marseille” pendant vingt-six ans, Roland Petit quitte cette compagnie en mars 1998 à l’issue des représentations de sa dernière création à Marseille : Le Lac des Cygnes et ses maléfices.

 

Depuis son départ de Marseille, il continue de créer de nouveaux ballets, et remonte ses oeuvres à travers le monde dans les compagnies, telles que : 

Le Ballet de l’Opéra de Paris, Le San-Francisco Ballet, Asami Maki Ballet à Tokyo, le Téatro Colon de Buenos Aires, la Scala à Milan, le K. Ballet Company de Tetsuya Kumakawa à Tokyo, le Ballet National de Nancy, le Ballet du San-Carlo de Naples, la compagnie du Maggio Fiorentino à Florence, le New National Theater de Tokyo. 

 

 

Il a créé Clavigo pour Nicolas Leriche à l’Opéra de Paris en Octobre 1999, le spectacle de Zizi Jeanmaire en Novembre 2000 pour l’Amphithéâtre de L’Opéra Bastille.

 

Il a créé en Juillet 2001 pour le Tokyo Asami Maki Ballet “The Duke Ellington Ballet” en coproduction avec le Téatro San-Carlo de Naples. 

 

En Octobre 2001 il est invité à Moscou par le Théâtre du Bolchoï pour une création d’après “La Dame de Pique” nouvelle d’Alexandre Pouchkine sur la symphonie “Pathétique” de Piotr Ilitch Tchaïkowsky.  

 

En Janvier 2002 il règle la mise en scène du spectacle musical “Délits d’Ivresse” sur des textes de sa fille Valentine Petit, et des musiques de Richard Galliano à l’Auditorium de Saint Germain des Prés à Paris.

 

En Septembre 2002, il est invité par le New National Theater de Tokyo à remonter le ballet “La Chauve Souris” dans de nouveaux décors signés Jean-Michel Wilmotte.

 

En Février 2003 il est invité à Moscou par le Théâtre du Bolchoï pour la reprise de son ballet “Notre Dame de Paris”.

 

En Mars 2003 au New National Theater de Tokyo reprise du ballet « Erik Satie Ballet » pour la compagnie Asami Maki Ballet puis en Août 2003 au Bunkamura à Tokyo reprise de « Notre Dame de Paris » et « Duke Ellington Ballet » toujours pour la compagnie Asami Maki Ballet.

 

En Octobre 2003 l’Opéra de Paris remonte le ballet Clavigo créé en 1999 et repris à l’Opéra pour la troisième fois depuis sa création. 

 

En Décembre 2003 Roland Petit est invité par la Scala de Milan pour remonter son ballet “La Chauve Souris”

 

En février 2004 il remonte « Pink-Floyd Ballet » pour la compagnie Asami Maki Ballet au NHK hall de Tokyo puis, toujours à Tokyo, « Le Jeune Homme et la mort » pour le K-Ballet Company.

 

En Mars 2004 il crée, au Théâtre Jean Vilar de Suresnes, un spectacle dans lequel il retrace quelques-uns des moments les plus marquants de sa carrière : « Roland Petit raconte…Les chemins de la création ». Ce spectacle est donné en tournée ce même mois en France et en Octobre 2004 en Russie au Théâtre du Bolshoï de Moscou

 

En Avril 2004 au Teatro San Carlo de Naples il remonte son ballet « L’Arlésienne »

 

En Août 2004 pour le K-Ballet Company il remonte « Carmen »


En Mai 2005 Spectacle pour l’Exposition 2005 Aichi de Nagoya, en Juin 2005 « Ma Pavlova »  au Teatro San Carlo de Naples.

 

En Juillet 2005, reprise de « L’arlésienne », « Le Jeune Homme et la Mort » et « Carmen »  à L’Opéra de Paris.


En Novembre 2005 “Le jeune Homme et la Mort”, “L’Arlésienne” et “Carmen” pour Le Ballet National de Chine à Pékin.

 

En Décembre 2005, Création du « Bon Petit diable »  sur des textes de Valentine Petit et des musiques de Richard Galliano, au Théâtre Jean Vilar de Suresnes

 

En Juin 2006  «Pink Floyd Ballet» pour le Ballet National de Chine à Pékin, Enregistrement à Tokyo du DVD «Le Jeune Homme et la mort» dansé par Tetsuya Kumakawa. « Notre Dame de Paris » au New National Theater de Tokyo, Tournée en Espagne avec  «Pink Floyd Ballet» et le Asami Maki Ballet.

 

En septembre 2006 Soirée de danse Roland Petit au Théâtre des Champs Elysées suivi d’une tournée en Asie ( Shanghaï, Taipeï, Hong-Kong, Tokyo Nagoya, Hiroshima, Fukuoka, Sapporo, Marioka, Osaka, Yokohama).  

 

En décembre 2006 Spectacle Roland Petit et ses stars eu Mégaron Theater d’Athènes.

 

En Mars 2007 “Proust ou les Intermittences du coeur” entre au répertoire du Ballet de l’opéra de Paris, et  en Mai 2007 “Coppelia” entre au répertoire de la compagnie du New National Theater de Tokyo.  Il reçoit l’Award “A life for dance” au festival International de danse de Miami en septembre 2007.

 

“Soirée Roland Petit” au Grand Théâtre de Genève en Janvier 2008.

 

L’Opéra de Paris en collaboration avec le Musée d’Arts et d’Histoire de Genève organise une large exposition sur sa carrière à l’Opéra de Paris de Janvier à Avril 2008.

 

En Février 2008 le Gouvernement  Chinois lui rend un hommage pour “Sa contribution au développement de la danse en Chine”

 

Création de “Last Paradise” pour le ballet national de Chine à Pékin en Mai 2008

 

Soirée Roland Petit au “Palau de les arts Reina Sofia” à Valencia en Juillet 2008

 

En juillet et Août 2008 Tournée en Espagne avec “Duke Ellington Ballet” dansé par la compagnie Japonaise “Tokyo Asami Maki Ballet”.

 

“Soirée Roland Petit” composée de trois de ses principaux ballets: “Carmen” “Arlésienne” et “Le Jeune Homme et la mort” à La Scala de Milan en  septembre 2008.

 

"La Chauve Souris" pour le  ballet de l’Opéra de Vienne en Janvier 2009  et une grande tournée au Japon en Avril 2009 avec " Soirée Roland Petit" 

 

"Coppelia" est entré  au répertoire du Aalto Ballet de Essen en Allemagne en Juin 2009, "Pink floyd Ballet" à la Scala de Milan en Juin 2009 et "Proust ou les intermittences du coeur ” repris à l'opéra de Paris.

 

En Mars 2010 "Coppelia" au Teatro Massimo de Palerme  (Sicile) , en Mai   “L' Arlésienne “ et “Carmen” à  l'Opéra Municipal de Rio de Janeiro (Brésil) , et Soirée Roland Petit à Catania (Sicile), En Juin, "Le Jeune Homme et la mort" au Bolshoï,  en Juillet “L'Arlésienne “ “Le Jeune Homme et la mort” et “Carmen” pour le Korean  National Ballet à Seoul., Septembre, Le Rendez-Vous, Le Loup et Le jeune homme et la mort à l'Opéra de Paris,  Octobre, Carmen pour the Pensilvania Ballet à Philadelphie (USA), Novembre, Soirée Roland Petit à St Petersbourg,  Décembre "L'Arlésienne" et "Carmen" pour l'Opéra de Rome.

 

En Janvier 2011 “Carmen”  et  “L'Arlésienne” à Bari (Italie) "Carmen" à Novosibirsk (Sibérie) , L'Arlésienne et Carmen à Rio de Janeiro (Teatro Municipal de Rio) , L'Arlésienne, Le Jeune Homme et la mort et Carmen, pour L'English National Ballet de Londres

 

Roland Petit décède le 10 juillet 2011 à l'âge de 87 ans à Genève, d'une "leucémie foudroyante". 

Son épouse , sa fille ainsi que ses proches collaborateurs s'attachent désormais à préserver et à faire perdurer son oeuvre de par le monde.

 

En 2012 : "La Chauve-Souris" pour le  New National theater of Tokyo en février, "L'Arlésienne" au Staats-Oper de Vienne en février , "Notre Dame de Paris" pour le Asami Maki Ballet au New National theater de Tokyo en février

"La Chauve-Souris" au San Carlo de Naples en Avril, "Coppélia" au Théâtre Stanislawsky de Moscou en Juillet,

"Duke Ellington ballet" pour le Asami Maki Ballet au New National theater de Tokyo en Novembre.

 

En 2013 : "Notre Dame de Paris" pour La Scala di Milano en février, "Le Rendez-vous" "Le Loup" et "Carmen" à L'Opéra de Paris Garnier en Mars, "Le Jeune Homme et la mort" pour l'English National Ballet au Coliseum de Londres en Avril, "L'Arlésienne" et "Carmen" pour l'Opéra de Rome aux Thermes de Caracalla en Juillet , "Coppelia"  pour l'Opéra de Rome en septembre, " L'Arlésienne", "Le Jeune homme et la mort" et  "Carmen" à l'Opéra de Séoul en Octobre .

 

En 2014: "La Rose Malade" à La Scala de Milan en Janvier, "Carmen" au San Jose Ballet en Mai , "Le Jeune Homme et la mort" et "Pink-floyd ballet" à La Scala di Milano en Mai / Juin, "Notre Dame de Paris" à L'Opéra de Paris Bastille en Juin / Juillet, "La Chauve Souris" au National Ballet of China en Septembre, "Les Forains" au Ballet du Capitole de Toulouse en Octobre, "Le Jeune Homme et la mort" pour le Ballet de Santiago de Chili en Novembre

 

En 2015 : « Le Jeune Homme et la mort » pour Le Maggio Fiorentino à l’opera de Florence en Mars, « Pink Floyd Ballet » aux Thermes de Caracalla à Rome en Juin, « Soirée Roland Petit » au Festival des deux mondes de Spoleto,  «Coppelia» à l’Opéra de Rome en Octobre, «L’Arlésienne »  et «Carmen» à l’Opéra de Lyon en Novembre

 

En 2016 : «Coppelia» au Teatro San Carlo de Naples en Avril puis en tournée à l’Opéra de Trieste et l’Opéra de Parme, «Soirée Roland Petit» au Teatro Luciano Pavarotti de Modena en Avril,         «Notre Dame de Paris» pour le Asami Maki Ballet de Tokyo, «Soirée Roland Petit» au Teatro Massimo de Palerme, «Notre Dame de Paris» à l’Opéra d’Astana au Kazakhstan en Juin. 

« L’Arlésienne » pour le Ballet Nice Méditerranée, « La Chauve Souris » de Roland Petit pour le ballet de l’Opéra de Rome.

En 2017« La Chauve Souris » avec le ballet de l’Opéra de Rome au Théâtre des Champs Elysées à Paris. « L’Arlésienne » et « Carmen » pour le Royal New Zealand Ballet à Wellington et en tournée en Nouvelle Zealande. « Coppélia » à Tokyo pour le Ballet du New National Theater.

« Pink-Floyd ballet » pour le San Carlo de Naples au Festival de Granada puis au Teatro san Carlo de Naples

« Soirée Roland Petit » pour le ballet de l’Opéra de Rome avec «  L’Arlésienne », «  Le Jeune Homme et la mort » et « Carmen ».

« L’Arlésienne » et «  Carmen » pour le ballet de l’Opéra National de Lyon.

En 2018 : « Pink floyd Ballet » de Roland Petit pour L’Opera de Rome. 

« Les Forains », « L’Arlésienne » et « Carmen » pour le Théâtre du Capitole de Toulouse. "Soirée Roland Petit" à Lucca et à Massy avec le ballet de l'Opéra de Rome
"Bolero" pour le Tokyo ballet 

En 2019 :  "L'Arlésienne" à Tokyo pour le K-Ballet Company, "Carmen" à Lisbonne et à Porto en tournée avec le Ballet National de Chine, 


 

 

LES DISTINCTIONS

 

En juin 2003 à Moscou il reçoit des mains du Président Vladimir Poutine le prix d’état russe. Pour son ballet “La Dame de Pique” prix qui récompense : « Une oeuvre remarquable et originale contribuant au développement de la culture russe ».

 

En Février 2004 Roland Petit reçoit du ministre Japonais de la culture « The Order of the Rising Sun, Gold Rays » pour : « Sa contribution sans précédent dans l’histoire du ballet »

 

En Novembre 2004 il reçoit du Président de la République Française Monsieur Jacques Chirac les insignes de Commandeur de la légion d’honneur.

 

En 2006 il reçoit les honneurs du gouvernement Chinois pour la transmission de ses ballets “Carmen”, le Jeune Homme et la Mort”, “l’Arlésienne” et “Pink-floyd Ballet” au Ballet National de chine à Pekin.

 

 

Il est : 

 

Chevalier des arts et des lettres (26 Mars 1962)

Chevalier de la Légion d’honneur (12 Juillet 1974)

Officier des arts et lettres (10 Novembre 1978)

Officier de l’ordre national du mérite (23 Juillet 1983)

Officier de la légion d’honneur (31 Décembre 1992)

Commandeur de l’ordre national du mérite (14 Mai 2001)

Commandeur de la légion d’honneur (12 Novembre 2004)

 

 

PUBLICATIONS

 

°Ballet National de Marseille Roland Petit (Editions Albin-Michel)

(livre de photos) introduction Edmonde Charles-Roux

 

°Roland Petit L’avant-scène Ballet-Danse  par Gérard Mannoni  (1985)

 

°Roland Petit Un chorégraphe et ses Peintres par Gérard Mannoni (Editions Hatier) (1990)

 

°Roland Petit Un chorégraphe et ses danseurs par Gérard Mannoni (Editions Plume)    (1992)

 

 

Il a publié quelques notes et souvenirs :

 

°J’ai dansé sur les flots (1993) Editions Grasset

 

°Temps liés avec Noureev (1998) Editions Grasset 

 

°Roland Petit Rythme de vie entretiens avec Jean Pierre Pastori (Edition la bibliothèque des Arts)  (2003)

 

 

 

CITATIONS

 

Marcel Schneider. 1975

Petit est un veritable homme de théâtre : il a le sens du spectacle, de la danse théâtrale, de la poésie exprimée par les mouvements du corps humain quand viennent les mettre en valeur les arts associés de la musique et de la peinture...

Il veut aussi enrichir le patrimoine de la culture par les moyens d’expression propres à la danse et contribuer pour sa part à la vocation humaniste de l’artiste créateur. 

 

 

Marcel Schneider

Roland Petit reste fidèle à lui même, ce qui est la règle d’or.

Sa démarche n’est pas celle du développement continu, de la lente et irréversible transformation vers une nouveauté et un progrès conçus comme valeurs absolues, mais celle de l’incessante reprise, avec l’espoir de viser juste et de faire mouche.

Son but, c’est d’atteindre à la poésie chorégraphique.

 

Marcel Schneider . 1999

A tous ceux qu’intéressent le caractère et la personnalité de Roland Petit, je recommande un mince volume de souvenirs paru chez Grasset en 1998 “Temps liés avec Noureev”. Ils y apprendront tout ce qu’ils désirent savoir sur une figure légendaire de la danse Française.

 

Marcel Schneider

Il sait allier le noble et le léger, le légendaire et le quotidien. Il concilie les contraires, donnant du mystère à ce qui divertit et de la grandeur à ce qui passe.

La littérature lui sert d’aliment spirituel: c’est un tremplin pour sa fantasmagorie personnelle.

La poésie décuple ses forces.

 

Marcel Schneider

Roland Petit est le seul artiste à notre époque qui estime essentiel le lien entre la littérature et la danse. Il est le seul à donner un équivalent scénique et chorégraphique aux chefs d’oeuvre de la littérature universelle . Victor Hugo (Notre Dame de Paris), Prosper Mérimée (Carmen), Marcel Proust (A la recherche du temps perdu, intermittences du coeur), Erasme (Eloge de la folie), Lautréamont (Les Chants de Maldoror ), Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac).

 

Marcel Schneider

Quand on sait que surtout en France la mode régit tout, on comprend pourquoi à l’automne 1945 il FALLAIT AVOIR vu au Théâtre des Champs-Elysées les ballets du même nom.

 

 

# Marcel Schneider est romancier, essayiste, fin connaisseur de la littérature fantastique, passionné de musique et grand amateur de danse.

Il a publié des études sur Schubert et Wagner, et reçu plusieurs distinctions::

Le prix littéraire du Prince Pierre de Monaco en 1980

Le grand prix Paul Morand de l’Académie Française en 1997

Marcel Schneider est membre du jury du prix Médicis depuis 1965 et en a été président de 1976 à 1996.

Il a tenu aussi dans différents journaux une chronique musicale.

Il collabore aujourd’hui au Figaro Littéraire.

 

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Jean Cau 1965 (Programme pour la création de Notre Dame de Paris en décembre 1965)

 

Notre Dame de Paris flambe grâce au pyromane Roland Petit.

A grand pans dans le crépitement des flammes, la vieille cathédrale s’écroule, mais surgie des ruines, une autre cathédrale s’érige. C’est la même, c’est une autre: nous sommes invités à cette mort et à cette résurrection.

_____________________________

 

Yves Saint Laurent 1996 à propos de “Notre Dame de Paris”.

Dés sa création ce fut un succès, aujourd’hui, c’est un classique.

Classique de la modernité, de l’invention, de l’imagination.

 

__________________________

 

Alvin Ailey 1970.

Je dois tout à Roland Petit. Nous devons tout à Roland Petit. Nous tous qui voulions dire quelque chose avec la danse.

Roland Petit a su traduire sur scène des poèmes avec leur poésie, des histoires avec leur morale et avec “Carmen”, il a ouvert la voie à toute la danse américaine.

La France ne saura jamais tout ce que nous devons à Roland Petit. Mais le sait-il lui même ! .

 

____________________________

 

Mikhaïl Baryshnikov 1997

The work of Roland Petit is a crucial link in the chain of the development of dance theatre and story ballets around the world.

His daring, and always the singular theatrical view he contributes, in collaboration with the important composers, scenic artists, and outstanding dancers of our time, are the signs of his extraordinary talent and seals his place in dance history.

 

___________________________

 

Renè Sirvin (Le Figaro 25 mai 1992)

Il y eut “Giselle” en 1840 et “Carmen” un siècle plus tard. Les deux chefs d’oeuvre du ballet narratif français.

Deux drames d’amour dans la mort. Quarante trois ans après sa création, et toujours aussi actuel, le ballet de Roland Petit produit le même coup de fouet, le même enthousiasme.

La chorégraphie si nouvelle pour l’époque a inspiré des générations de créateurs, mais personne n’a fait mieux dans le genre et “Carmen” reste unique.

 

________________________

 

Clive Barnes (New York post 1983)

Petit has a real claim to being regarded as one of the masters of the 20th Century Ballet.

His time has come. Petit is Petit, but not as Petit as all that.

Vive - as those clever French say - his difference !

__________________________

 

Jean Robin 1984 

(co-directeur avec Boris Kochno des Ballets des Champs Elysées  à partir de 1948 après le départ de R. Petit)

Pour moi Roland Petit est le meilleur chorégraphe français et l’un des meilleurs du monde.

C’est un chorégraphe d’instinct. Il crée un ballet en trois ou huit jours. 

Je ne l’ai jamais vu prendre de notes (ce qui ne veut pas dire qu’il ne le faisait pas).

____________________________

 

Fred Astaire

My best wishes always to you Roland and again I must mention how much I did enjoy we enjoyed way back in 1954.

It was great working with such a fine artist as you.

Sincerely.

 

___________________________

 

Jean Cocteau 1945

Il ne nous restait que les cendres du Phénix inoubliable de Serge de Diaghilev.

De nouveau le voilà qui groupe les peintres, les chorégraphes, les danseurs, autour de Roland Petit.

Le mercure dispersé se rassemble et forme un bloc qui vibre et qui étincelle.

 

Charles Chaplin 1960

Dear Roland Petit

I hope I have the pleasure of seeing your new ballet.

Anything you do is always exciting and fresh.

Sincerely.

 

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René Sirvin (Le Figaro 1993)

Quel chorégraphe français peut aujourd’hui s’honorer d’un tel palmarès ?

Quel jeune de moins de 30 ans a donné une création qui dans cinquante ans fera encore sensation et s’inscrira en lettre d’or dans le patrimoine national ?

Roland Petit est bien le plus doué des jeunes chorégraphes français, sans égal aujourd’hui, hélas !

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Clement Crisp. Financial Times 1997

Petit’s work is marked by an essentially elegance and sense of style.

He is a supreme craftsman in a nation where a craftsman’s skill has always earned acclaim.

Knowing how is one thing.

Doing it with grace and panache - the Petit way - is another and ever better thing.

 

_________________________________________

 

 

Ottavio Roca (San Francisco chronicle 1995)

They’re sexy, they’re French, and they dance brilliantly.

Petit’s dramatic ballets most often come from intensely personal involvement with his subject, obsessions that have given rise to some of the great ballets of our century.

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Eugène Chaplin(Le provençal décembre 1991) 

Chaplin a vu danser Charlot.

Eugène, cinquième du nom, est venu spécialement de Suisse pour découvrir le ballet de Roland Petit qui donne des ailes à son immortel papa:” Le plus beau cadeau de Noël, qu’il n’a jamais eu”

Il y a un peu plus de deux ans, Roland Petit m’a téléphoné pour me faire part de son projet, créer un ballet dont mon père serait le fil conducteur.

J’ai tout d’abord pensé que ce serait irréalisable, mais connaissant la réputation du chorégraphe, me souvenant que mon père lui vouait une sincère amitié, j’ai désiré en savoir plus. Dés que j’ai eu Roland Petit en face de moi, j’ai su qu’il irait jusqu’au bout. J’ai été très surpris de la connaissance qu’il avait de l’oeuvre de mon Chaplin; je lui ai simplement suggéré d’écouter certaines musiques composées par mon père, que nous avions enregistrées et qui sont fort peu connues.

La façon dont il les a utilisées me cloue d’admiration. Je ne m’attendais pas à un tel hommage. Dans ce spectacle tout m’a fasciné et Luigi Bonino, qui fait plus que danser, qui EST Charlot, m’a bouleversé.

Ce ballet, créé à quelques jours de Noël, alors que papa est mort dans la nuit d’un 25 décembre  constitue le plus beau cadeau qu’il n’aura jamais eu.

Je n’ai qu’un regret c’est de n’avoir pas amené mes deux aînés (9 ans et 5 ans) avec moi: ils auraient vu leur grand père tel que moi, l’un de ses fils, je ne l’avais encore connu : universel et ... rafraîchi”

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